Avec l’évolution des technologies les objets connectés n’ont cessé de se multiplier. Ces objets n’appartiennent plus à la fiction et sont facilement accessibles. Ces objets nous accompagnent dans notre quotidien. Ils sont de tous types et ont des usages variés, de l’utile à l’expérimental.

Nabaztag est un lapin connecté qui communique avec son utilisateur en émettant des messages vocaux, lumineux ou en remuant les oreilles. Il diffuse des informations. Par exemple la météo, la bourse, la qualité de l’air, la circulation sur le périphérique de Paris, la réception d’un mail, etc.

Le paiement par smartphone :
Petite puce appelée NFC intégrée dans les cartes SIM de certains téléphones permettant le transfert de données entre deux terminaux. Le processus est encore en expérimentation dans certaines villes. Mais si les essais sont concluants, ce processus devrait devenir bientôt un moyen de paiement comme un autre. À ce jour, l’opérateur de téléphonie Orange a pris les devants en intégrant cette puce dans ses nouvelles cartes SIM.

La raquette Babolat :
La première raquette connectée à un iPhone, iPad ou autre qui permet de donner toutes les informations du joueur pendant un match : le type de mouvements, la vitesse de la balle, la vitesse de déplacement, l’emplacement sur le terrain, etc.

Chaussure GPS :
Une hésitation dans la direction à prendre ?
Il suffit de baisser les yeux et de regarder
ses chaussures pour savoir où aller.
Connectées à un ordinateur, ces chaussures
baptisées “No place Like Home”, fonctionnent très simplement. Il suffit de les synchroniser avec un programme spécial et de choisir la destination choisie.  Par un système de LED, la chaussure droite va indiquer la distance restante à parcourir et la chaussure gauche la direction à prendre.

Babyfoot :
Le B12:0 est la nouvelle génération de babyfoot géolocalisé, intégrant de manière transparente des fonctionnalités d’affichage et d’assistance à l’arbitrage électronique. Les informations liées aux joueurs ou la partie peuvent ensuite être agrégées et remontées sur une plate-forme de « scoring » et peuvent être commentées sur les réseaux sociaux Twitter, Facebook, Google+, etc. Le système comptabilise les buts, des LED dissimulées dans les parois intérieures de la table affichent le score voire des informations géo-localisées. L’énergie produite par les joueurs sera récupérée pour alimenter le système.

Brosse à dents Bluetooth :
La Beam Brush est une brosse
à dents manuelle, connectée
en Bluetooth à une application Android. L’application permet
de suivre la régularité et la durée de ses brossages de dents,
de se fixer des objectifs
et d’accéder à des conseils
sur l’hygiène buccale.

Tweetelier :
La bouteille de vin qui envoie un tweet lorsqu’on remplit un verre.

Bracelet Nike+ FuelBand :
Le bracelet Nike+ FuelBand donne des informations sur votre activité physique grâce à un accéléromètre sportif :: nombre de mouvements, rythme cardiaque, etc. Connécté à votre ordinateur vous pouvez retrouvez toutes ces informations sur votre écran et ainsi vous fixer des objectifs, etc.

La balance :
La balance connectée WS-30 de la marque withings affiche l’IMC, et aide au positionnenement sur la balance pour une pesée régulière. Connectée à un iPhone ou iPad en wifi ou par bluetooth, on peut créer différents comptes pour toute la famille. Chacun peut suivre sonévolution, se fixer des objectifs, etc. Elle reconnaît instantanément l’utilisateur qui vient se peser.

TV LG :
Télévision interactive de la marque LG sur laquelle on peut dessiner directement sur l’écran grâce à un stylet

Caméra :
Détecteur de mouvement qui signale
par une alarme tous mouvements inattendus. Une photo est envoyée
par mail au propriétaire de la maison
qui peut en cas d’absence alerter
d’une intrusion à son domicile.

Les circuits imprimés “Arduino” sont des bons exemples d’objets connectés. Ces circuits sont composés d’un micro- contrôleur programmable ainsi que d’une interface d’entrée et de sortie pour permettre une connexion. Ils possèdent alors les éléments de base pour être définis comme objets connectés.

Leur originalité réside dans leur personnalisation puisqu’il est possible de transformer cette petite carte en une centrale de domotique.

De manière générale, on peut noter
quelques évolutions envisageables :

Energie (EDF, GDF) & infrastructure partagée (type Veolia) :
mesure et diffusion d’informations de la consommation

Industrie :
gestion de la chaîne d’approvisionnement

Banque :
géolocalisation des personnes lors de paiements mobiles permettant la détection de fraudes...

Santé :
mise à jour d’informations en temps réel d’un dossier médical personnel. (activités, suivi à distance...)

Télécommunication :
suivi d’activité pour optimiser les topologies réseaux

collectivités locales :
adaptation en temps réel des réseaux de transports en fonction de l’affluence, gestion de l’éclairage public en fonction de la présence de personnes dans les rues, etc.

On peut constater que l’éxpérience des objets connectés aujourd’hui plutôt réservée à l’usage personnel d’une petite partie de la population va se démocratiser et s’étendre vers la ville. La ville de Songdo, en Corée du Sud, annoncée comme la première ville entièrement connectée et dont les travaux s’achèveront en 2016 pourraît en être la concrétisation :

Le monde évolue, il en va de même pour les acteurs de l’internet des objets. la domotique, par exemple, change de mains et passe chez de nouveaux acteurs que sont ubē, SmartThings, Belkin, LIFX, Lockitron, ADT Pulse, Nest, … Chacun y trouve un intérêt : certains en font leur spécialité alors que d’autres utilisent ces nouvelles technologies pour faire parler d’eux.

Les marques commencent à proposer à leurs clients de petits objets connectés, qui sont souvent de simples gadgets, qui peuvent prêter à sourire, mais qui vont leur permettre de mettre un pied dans les foyers des consommateurs.

Red tomato pizza :
Un magnet à coller sur son réfrigérateur qui permettra de commander une pizza par une simple pression sur un bouton, en cas de grosse fringale...

Evian Smart Drop :
Autre gadget, lancé cet été par la marque pour accompagner la sortie du site evianchezvous, permettant de se faire livrer en 3 clics ses packs d’eau minérale à domicile.

On note également la croissance des initiatives relatives aux objets connectés et intelligents grâce à des sites de financement collaboratif, tels que Kickstarter.

Il s'agit d'une forme particulière de mécénat où l'on fait appel à un grand nombres de personnes pour financer un projet, grâce à de petites sommes. Chaque internaute peut devenir contributeur d'un projet en aidant au développement d'un projet, par un investissement ou un service particulier.

Les avantages de ces technologies toujours plus avancées sont indéniables. Aujourd’hui, les objets connectés sont conçus pour répondre à une demande des utilisateurs (sécurité, mobilité...) et pour favoriser leur confort (automatisation et practicité) en leur permettant un accès à leurs données personnelles et la gestion de leurs biens à distance...

La liste est des avantages est longue car au-delà d’évolutions d’ordre pratique, l’internet des objets pourrait s’avérer d’une grande utilité à l’échelle mondiale, qu’ils’agisse de santé publique ou d’environnement. En rassemblant une quantité gigantesque de données, on sera en mesure de prévoir et donc d’optimiser la gestion des ressources naturelles, notamment.

Mais si nous pouvons accéder à nos données et contrôler une grande partie de ce que nous possédons à distance, nous ne sommes certainement pas les seuls à pouvoir le faire...

Le développement et l'expansion des objets connectés et intelligents posent aujourd'hui un problème majeur : celui de la sécurité et de la confidentialité des données personnelles.

Les objets intelligents et connectés peuvent ainsi très vite devenir des objets espions. On ne sait pas vraiment qui a accès à toutes ces informations que l'on fournit à ces objets, ni même quelles sont les intentions des personnes qui les récupèrent. On ignore donc plus ou moins la manière dont elles sont utilisées.

Aujourd'hui, il est devenu quasiment impossible d'échapper au système des objets connectés. En définitive, les enjeux de l’internet des objets seront peut-être davantage une affaire d’humains, que d’objets connectés et de technologie...